FAIRE DES CHOIX
Avec un diplôme et le permis en poche, on se sent pousser des ailes mais aussi pris de vertiges.
Tout est possible mais il faut faire des choix. En théorie je peux tout faire. Enfin...en théorie. Ne pas avoir été sélectionnée par le CEEA (l'école des scénaristes) me l'a rappelé brutalement. Je suis de ceux qui pensent qu'à force de frapper aux portes, certaines s'ouvrent. Cela implique d'oser, de ne pas avoir peur d'essuyer des refus, d'envoyer ses créations ici et là.
Ma bonne fée (que j'appelle Persévérance) m'a prouvé quelques fois que la stratégie était bonne. Et j'ai été recompensée par des prix et des publications (je vous conseille par ailleurs le site EYEKA).
L'espoir, c'est mon moteur. L'espoir de vivre de mes créations, l'espoir d'un job de créatif, l'espoir d'une vie de famille heureuse c'est ce qui me fait avancer. Mais mes espoirs sont trop grands, ils m'écrasent, ne me laisse pas respirer. Ils pèsent le poid du monde et ne sont jamais satisfaits.
Il me semble que définir à l'écrit ses objectifs est la première étape pour regonfler son estime de soi. Car l'estime de soi grandit quand on approche le "soi-idéal".
- Quelqu'un qui rend ses proches heureux.
- qui vit de ses idées et qui est reconnue pour cela.
- qui fait partie d'un réseau de créatifs / entouré de gens qui prennent des initatives.
- une maman aimante.
Forcée de constater que je suis loin de tout ça.
Et la réalité des 25 ans, c'est aussi que le temps presse ! Car la petite pension alimentaire de papa disparait. Bon certes, il y a toujours le RSA. Mais ça y est, la vie c'est plus de la rigolade !